Saison 1957-58 : le match maudit

Un triste parcours en championnat où le FC Nantes ne brille guère. Il fait toutefois parler de lui lors d’un 6ème tour de Coupe de France qui entrera dans les annales du football français. Au terme de la saison Jean Le Guillou, déçu et contesté, démissionne de la Présidence.


Président : Jean Le Guillou
Entraineur : Ladislav “Louis” Dupal

Effectif : Aveyra (?), Balloche (Maurice), Belin (Guy), Bessac (?), Bouteiller (André), Collados (Dominique), Desmars (Georges), Dikabo (Louis), Eon (Daniel), Falbierski (Louis <– janvier), Gabet (Roger), Girardeau (Pierre), Gomez (?), Guessoum (Saïd-Albert), Jacques (Martial), Jort (Yves), Lecorps (Léon), Le Menn (André), Lewandowski (Edmond), Limberger (?), Michellier (?), M’Nick (Thadée <– janvier), Rivalland (Gilbert), Samson (Robert), Saunier (Jean), Saupin (Jean), Simonet (Claude), Zaetta (Guelzo <– janvier), Ziack (Casimir <– janvier).
Arrivées : André Bouteiller (Racing Paris), Jean Saupin (Stade Français), Martial Jacques (Reims), Edmond Lewandowski (Chateauroux), Robert Samson (Cholet), Guy Belin (St Pierre Nantes), Louis Falbierski (Stade Français à partir de janvier), Casimir Ziack (Nimes à partir de janvier), Thadée M’Nick (? à partir de janvier).
Départs : André Guilcher (Béziers), Erich Habitzl (Admira Vienne), Jean Desgranges (CA Paris), Stéphane Dakowski (Toulouse), Maurice Singier (Le Havre), Wladislav Smolenski (Stade Français), Jean Devallan (entraineur à Pontivy).

Football Club de Nantes

Saison 1957-58 :

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Debout de gauche à droite : Bouteiller, Jort, Eon, Le Menn, Samson, Saupin.

Accroupis : Saunier, Gabet, Guessoum, Collados, Jacques.

Championnat : Deuxième Division
Classement : 13ème (42 matchs, 13 victoires, 11 nuls, 18 défaites, 53 buts marqués, 65 buts encaissés).
Buteurs : Saunier (13), Lewandowski (9), Gabet (7), Zaetta (6), Balloche (3), Jacques (3), M’Nick (2+1), Collados (2), Bouteiller (2), Jort (1), Saupin (1), Dikabo (1), Samson (1), Guessoum (1).

Après son pari perdu de la saison précédente Jean Le Guillou décide de faire le ménage dans l’effectif. Certains joueurs ne sont pas reconduits et mettront un terme à leur carrière chez les professionnels, c’est le cas de Pietrzyk, De Cecco et Devallan. Ce dernier, défenseur “historique” des canaris est donc remercié après 9 saisons de bons et loyaux services (293 matchs, 15 buts). D’autres sont libérés et partent ailleurs, Stéphane Dakowski à Sidi-bel-Abbès, Erich Habitzl chez lui à Vienne (Admira) tandis que Guilcher est prêté à Béziers. Quant à Singier, Desgranges et Smolenski, ils sont vendus respectivement au Havre, au CA Paris et au Stade Français. Maurice Singier aura passé deux bonnes saisons à Nantes, scorant à 38 reprises pour 79 matchs joués chez les jaune et vert.

Singier et Habitzl partis, c’est tout le secteur offensif de Nantes qu’il faut repenser autour de Jean Saunier. On fait donc signer le castelroussin Edmond Lewandowski (25 ans) pour occuper le poste d’avant-centre.

Le grand milieu de terrain André Bouteiller (26 ans) est l’autre principale recrue estivale.

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De gauche à droite, debout : Balloche, Beissac, Eon, Le Menn, Jort, Bouteiller.

Accroupis : Saunier, Guessoum, Lewandowski, Samson, Gabet.

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Le reste des renforts fait l’objet d’un recrutement régional avec le jeune gardien de but de Paimboeuf Léon Lecorps (20 ans), et le choletais Robert Samson qui évolue comme demi. L’ailier Martial Jacques (26 ans), élément de la réserve du Stade de Reims, rejoint également le club en début de saison.

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Léon Lecorps, 20 ans et 17 matchs avec le FCN en 1957/58

Les canaris profitent d’un calendrier favorable qui les oppose à des équipes “abordables” pour se rassurer dans un premier temps et lancer leur saison. Après 6 journées, le FCN se classe 10ème avec 3 victoires, 1 nul et 2 défaites.

Le jeudi 12 septembre 1957 pour la venue de Grenoble le public de Malakoff assiste à une grande première à Nantes : le premier match officiel joué en nocturne par le FC Nantes à domicile. 7500 spectateurs accourent ce soir là pour ce que la presse qualifiera le lendemain de “spectacle digne d’une production cinématographique”. Une illumination de la pelouse que l’on doit à l’installation de 4 pylônes supportant chacun 16 projecteurs. Malheureusement sur le terrain, l’inauguration s’achève sur un triste match nul et vierge (0-0).

Quelques temps avant, durant l’été 1957, le Parc Malakoff avait continué de s’agrandir avec l’aménagement de la tribune populaire côté Est.

Hélas ces améliorations de l’accueil des spectateurs seront bien inutiles car les tribunes du stade Malakoff commencent à s’éclaircir. Cette désaffection du public est une conséquence directe des résultats calamiteux des joueurs de Louis Dupal qui ne remportent qu’un seul des 15 matchs de championnat qu’ils disputent entre le 12 septembre (6ème journée) et le 19 janvier (24ème journée). Sans doute une des plus terribles séries noires connues par le Football Club de Nantes dans toute son existence.

Cette seule et unique victoire, les nantais ont toutefois le bon goût de l’accomplir à domicile le 6 octobre 1957 face aux Girondins de Bordeaux (1-0). Ce succès fut malheureusement entaché d’un incident regrettable quand Mr Bondon, l’arbitre de la rencontre, reçoit en pleine face une pierre lancée par un imbécile. Cet acte irresponsable obligera le FC Nantes à installer un grillage sur tout le pourtour de la pelouse du Stade Malakoff.

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24/11/1957 ( 18ème journée de D2) : FC Nantes 2-3 Nancy

(Extrait de France Football du 26/11/1957)

Quand l’année 1957 tire sa révérence, le FC Nantes figure à l’avant-dernière position de la 2ème division (avec cependant un match en retard à jouer).

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8/12/1957 ( 20ème journée de D2) : FC Nantes 1-1 Strasbourg

(Extrait de France Football du 10/12/1957)

 Cette première partie de saison incite les dirigeants à essayer de renforcer l’équipe . Le SCO Angers accepte de prêter Guelzo Zaetta qui va apporter un plus en attaque (il marquera 6 buts lors 16 matchs qu’il disputera avec le FCN en deuxième partie de saison). Zaetta fait donc connaissance avec la maison jaune qu’il servira si bien ultérieurement en étant avec les Arribas, Suaudeau ou Budzinski une des chevilles ouvrières de ce qui deviendra le grand FC Nantes. Que ce soit dans le recrutement, l’entrainement ou l’encadrement des jeunes, Guelzo Zaetta fera profiter le FCN de ses grandes compétences.

Zaetta n’est pas la seule nouvelle tête dans l’effectif de Louis Dupal. On a aussi été chercher le parisien Falbierski, le nimois Ziack, le rémois Jacques et le bourguignon M’Nick. Les apports de Falbierski et Ziack seront quasiment nuls : le premier ne jouera que 3 matchs et le second 2 matchs. Ils repartiront aussitôt la saison terminée. L’incorporation de Thadée M’Nick (25 ans) est plus intéressante, il restera 4 saisons au FC Nantes (89 matchs, 15 buts).

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Louis Falbierski, seulement 3 matchs à Nantes

Avec Zaetta et M’Nick, les résultats s’améliorent dès le début d’année 1958. En janvier les canaris enchainent 3 victoires consécutives à domicile grâce aussi au talent retrouvé de son maitre à jouer, Roger Gabet, souvent décisif.

Mais l’évènement de la saison 1957-58 pour le FC Nantes sera cette incroyable confrontation avec le Stade Malherbe de Caen à l’occasion des 64ème de finale de la Coupe de France.Ce que certains nommeront “le match le plus long” de l’histoire du football français, ou d’autres “le match maudit” comme les gens de la Fédération qui verront leur calendrier bousculé par l’incapacité des deux équipes à se départager.

Car il en aura fallu du temps aux canaris pour venir à bout des bas-normands : 469 minutes !!!

Quand le tirage au sort désigne Caen comme adversaire du FCN pour son entrée dans la compétition, déjà, la partie s’annonçait compliquée. Les caennais, bien qu’évoluant chez les amateurs (CFA) s’étaient fait une spécialité ces dernières années d’éliminer les équipes professionnelles (même le grand Stade de Reims était tombé face à eux !). Aller les défier dans leur antre de Venoix ne serait pas chose aisée.

La rencontre se déroula le 15 décembre 1957 et se solda par un premier match nul  au terme des prolongations (0-0) forçant les deux équipes à programmer un match “replay” à Nantes cette fois. De l’avis des observateurs, poussés par leur public (plus de 5000 spectateurs) les locaux eurent les meilleures occasions mais ne parvinrent pas à concrétiser leur domination au tableau d’affichage.

“On aurait dû gagner ce premier match chez nous !” dira le capitaine caennais Claude Mercier.

On se retrouve donc une semaine plus tard, le 22 décembre au stade Malakoff où cette fois le scénario s’inverse. Les nantais dominent mais ne trouvent pas non plus la faille. Score final, un deuxième (0-0) au terme de 120 minutes.

“Là-bas, à Nantes, la semaine suivante, c’est le contraire, et nous sommes sauvés par René Brandao, un gardien de but que beaucoup de clubs professionnels nous enviaient” raconte toujours Mercier.

2 matchs avec prolongations, 4 heures de jouées et toujours aucun but !

Il faut rejouer après Noël, le 29 décembre mais sur terrain neutre cette fois. Le stade de Tours est désigné pour recevoir l’organisation de cette rencontre et le match de championnat que devait disputer les canaris ce jour là (réception de Perpignan) est reportée à plus tard.

Mais là encore, rien n’y fait. Au terme de 2 nouvelles heures de jeu, aucune équipe n’a trouvé le chemin des filets (0-0). Les nantais pouvant s’estimer heureux d’avoir vu un tir caennais s’écraser sur la barre transversale de Daniel Eon.

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(Extrait de France Football du 31/12/1957)

Que faire ?

Avoir recours à 2 matchs pour départager les équipes en Coupe de France est chose courante, 3 matchs cela arrive de temps à autre, mais quatre on commence à parler de gag ! Cela fait sourire, on commence à parler de match-marathon.

On se donne donc rendez-vous après le nouvel an !

Les deux équipes se retrouvent à nouveau à Tours le 5 janvier 2014. Entre temps les nantais auront disputé une rencontre de championnat à Rouen le 1er janvier. Ils se voient malgré tout contraints de reporter leur déplacement au CA Paris. Ils ont donc désormais 2 matchs en retard par rapport à leurs concurrents.

Les choses semblent toutefois se clarifier d’entrée de jeu lors de cette 4ème opposition. Guelzo Zaetta dès la 2ème minute (donc 6 heures et 2 minutes au temps cumulé) parvient enfin à tromper la vigilance de l’excellent portier caennais, Brandao.

“Lachaise avait tiré une première fois Brandao a repoussé et j’ai repris de demi-volée” décrit Zaettta.

Les joueurs semblent enfin disposés à faire le nécessaire pour qu’on en termine, mais le ciel va décider du contraire. Malgré les averses généreuses qui arrosent continuellement la pelouse tourangelle, Mr Chavigny, l’arbitre de la rencontre, avait tenu à donner le coup d’envoi même en l’absence de ses deux juges de touche qui visant sans doute les conditions météorologiques s’étaient abstenus du déplacement.

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Daniel Eon se saisit du ballon sous la protection de Jean Saupin (à droite) et sous le regard de Le Menn et Jort (à gauche). Pour le moment on joue encore malgré le terrain qui se transforme en marécage.

Mais au bout de 19 minutes de ce que Gabriel Hanot décrira dans la presse comme “La plus terrible bourrasque que j’ai jamais vue déferler sur un terrain”, Mr Chavigny décide stopper la rencontre au grand regret de Guelzo Zaetta qui voyait ainsi son but ne servir à rien :

“L’arbitre est seul juge, bien sûr, il n’empêche que je me souviens avoir joué par moins 15 degrés, à Besançon par exemple, et c’était autre chose que la pluie de Tours”.

Le capitaine malherbiste est quant à lui plus circonspect

“Malgré des pluies diluviennes, le match a démarré, et Nantes a marqué par Zaetta dans les premières minutes, avant que l’arbitre n’interrompe le match, car c’était vraiment injouable. Pourtant, on avait l’habitude de jouer dans la boue. Les terrains, c’était très loin d’être les moquettes d’aujourd’hui. Souvent, le ballon s’engluait ou pesait une tonne !”.

Avec cette nouvelle péripétie, ce 1/64ème de Coupe de France entre dans la légende. La cinquième rencontre aura encore lieu sur terrain neutre mais au Mans cette fois, le 12 janvier 1958. La presse nationale s’est emparée de l’affaire.

“Le match maudit” écrit Gabriel Hanot dans l’Equipe, “Le gag du 6ème tour va-t-il prendre fin au Mans ?” titre un autre. Les radios reporters de Europe 1 et RTL sont aussi envoyés dans la Sarthe pour permettre à la France entière de suivre la rencontre en direct. Du côté de la Fédération on prie pour que cesse la plaisanterie et que le déroulement des championnats de 2ème division et de CFA puissent reprendre leurs cours normaux après toutes ces péripéties.

“Avec Gabet, le capitaine nantais, on rigolait, se souvient Mercier. Avant même que les matchs ne débutent, on se donnait rendez-vous au dimanche suivant”.

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Gabet et Mercier : “A dimanche !”

 Finalement, un but d’André Bouteiller à la 59ème minute donnera la victoire (1-0) et la qualification à Nantes ce jour là au Mans.

“Un shoot soudain du demi Bouteiller qui s’est logé dans le coin gauche des filets du Stade Malherbe. L’excellent gardien René Brandao n’a pas eu le temps d’esquisser le moindre geste”.

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L’histoire incroyable de cette confrontation entre Nantes et Caen s’achève donc au terme de près de 8 heures de jeu, mais pas de repos pour les joueurs de Louis Dupal qui ont déjà rendez-vous quelques jours plus tard à Paris pour y affronter les Girondins de Bordeaux dans le cadre des 1/32èmes de finale.

Le 16 janvier 58, on joue depuis 4 minutes au Parc des Princes quand Daniel Eon, sur sa première intervention du match, est chargé en l’air par le futur canari Jean-Marie Couronné. En retombant le gardien se reçoit mal et se fracture le bras gauche : saison terminée pour lui (cette blessure privera Daniel Eon des terrains pendant de longs mois, 6 mois de convalescence puis une atrophie du bras qui fit craindre pour la poursuite de sa carrière de gardien de but). Les remplacements n’étant pas autorisés à cette époque, c’est l’ailier Martial Jacques qui enfile le chandail et remplace Eon dans les buts nantais.  A 10 contre 11 et avec un gardien de fortune, les canaris sombrent et s’inclinent sèchement (0-3). Tout ça pour ça !!!

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Contre Bordeaux, au Parc des Princes, Daniel Eon se reçoit mal et se fracture le poignet

Si on récapitule Gabet et ses équipiers auront joué : le 15 décembre à Caen, le 22 décembre à Nantes, le 29 décembre à Tours, le 1 janvier à Rouen, le 5 janvier à Tours, le 12 janvier au Mans, le 16 janvier à Paris , les 19, 22 et 26 janvier à Nantes. Qui a dit que le rythme des matchs chez les britanniques durant la période du “Boxing Day” était démentiel ?

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26/1/1958 ( 25ème journée de D2) : FC Nantes 2-0 Stade Français

(Extrait de France Football du 28/1/1958)

La fin de championnat verra les jaune et vert alterner le bon et le moins bon. Le bon comme cet après-midi du 13 avril quand ils réalisent une bonne prestation face au leader rennais (0-0) devant près de 11000 spectateurs. Le moins bon, comme ces 3 défaites qui ont suivi, face à Strasbourg, Limoges et Forbach.

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25/5/1958 (41ème journée de D2) : Red Star 2-3 FC Nantes

(Extrait de France Football du 27/5/1958)

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1/6/1958 (42ème journée de D2) : Le Havre 2-1 FC Nantes

Ici Jean Saupin en action

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Au terme de son exercice, le FC Nantes se classe à une terne 13ème place du classement de la 2ème division, bien loin des 4 promus appelés à rejoindre l’élite qui passe à 20 clubs cette année là. Parmi ces 4 heureux lauréats on trouve Limoges dont c’était la première saison dans le professionnalisme. Ils atteignent en une seule petite année l’objectif après lequel le FC Nantes court depuis plus de 10 ans. Désespérant…

Le 19 juin 1958, lors d’une réunion houleuse du comité directeur du FC Nantes, le déficit cumulé de 13 millions dans la trésorerie est à l’origine d’une scission à l’intérieur du club. Deux clans se déchirent ouvertement et s’affrontent : les pro-Le Guillou et les anti-Le Guillou. Finalement Jean Le Guillou préfère démissionner de la présidence du Football Club de Nantes et laisser une nouvelle équipe dirigeante assurer la survie et la continuité du football professionnel à Nantes.

Bilan de la saison :

Deuxième Division

FC Nantes 13ème

1ère journée : Aix 0-1 FC Nantes ff0596-du-20-08-1957-d2a.jpg
2ème journée : Montpellier 4-1 FC Nantes ff0596-du-20-08-1957-d2d.jpg
3ème journée : FC Nantes 3-1 Red Star ff0597-du-27-08-1957-d2.jpg
4ème journée : Roubaix 2-1 FC Nantes ff0598-du-04-09-1957-d2a.jpg
5ème journée : FC Nantes 2-1 CA Paris ff0599-du-10-09-1957-d2a.jpg
6ème journée : FC Nantes 0-0 Grenoble ff0600-du-17-09-1957-d2b.jpg
7ème journée : Limoges 3-1 FC Nantes ff0600-du-17-09-1957-d2d.jpg
8ème journée : Perpignan 2-0 FC Nantes ff0601-du-24-09-1957-d2a.jpg
9ème journée : FC Nantes 0-1 Forbach ff0602-du-01-10-1957-1.jpg
10ème journée : FC Nantes 1-0 Bordeaux ff0603-du-08-10-1957-d2b.jpg
11ème journée : Stade Français 3-1 FC Nantes ff0604-du-15-10-1957-d2a.jpg
12ème journée : FC Nantes 1-1 Toulon ff0605-du-22-10-1957-d2a.jpg
13ème journée : Troyes 1-0 FC Nantes ff0606-du-29-10-1957-d2a.jpg
14ème journée : FC Nantes 0-0 Le Havre ff0607-du-05-11-1957-d2a.jpg
15ème journée : Rennes 4-2 FC Nantes ff0607-du-05-11-1957-d2c.jpg
16ème journée : FC Nantes 1-4 Besançon ff0608-du-12-11-1957-d2a.jpg
17ème journée : Sète 2-2 FC Nantes ff0609-du-19-11-1957-d2a.jpg
18ème journée : FC Nantes 2-3 Nancy ff0610-du-26-11-1957-1.jpg
19ème journée : Cannes 0-0 FC Nantes ff0611-du-03-12-1957-d2.jpg
20ème journée : FC Nantes 1-1 Strasbourg ff0612-du-10-12-1957-1.jpg
21ème journée : Rouen 1-1 FC Nantes
24ème journée : FC Nantes 3-1 Cannes ff0618-du-21-01-1958-1.jpg
22ème journée :  FC Nantes 1-0 Perpignan
25ème journée : FC Nantes 2-0 Stade Français ff0619-du-28-01-1958-1.jpg
26ème journée : Bordeaux 4-2 FC Nantes ff0621-du-11-02-1958-d2a.jpg
27ème journée : FC Nantes 3-0 Roubaix ff0622-du-18-02-1958-d2a.jpg
28ème journée : Toulon 2-0 FC Nantes ff0623-du-25-02-1958-1.jpg
29ème journée : Grenoble 1-0 FC Nantes ff0625-du-11-03-1958-d2a.jpg
30ème journée : FC Nantes 2-2 Aix ff0626-du-18-03-1958-1.jpg
31ème journée : FC Nantes 3-1 Troyes ff0627-du-25-03-1958-1.jpg
23ème journée : CA Paris 0-0 FC Nantes ff0628-du-01-04-1958-d2r.jpg
32ème journée : Besançon 1-2 FC Nantes ff0628-du-01-04-1958-d2.jpg
33ème journée : FC Nantes 0-0 Rennes ff0630-du-15-04-1958.jpg
34ème journée : Strasbourg 4-0 FC Nantes ff0631-du-22-04-1958-d2.jpg
35ème journée : FC Nantes 1-2 Limoges ff0632-du-29-04-1958-d2.jpg
36ème journée : Forbach 3-1 FC Nantes ff0633-du-06-05-1958-d2b.jpg
37ème journée : FC Nantes 4-2 Montpellier ff0633-du-06-05-1958-d2c.jpg
38ème journée : Nancy 4-1 FC Nantes ff0634-du-13-05-1958-d2.jpg
39ème journée : FC Nantes 3-0 Sète ff0635-du-20-05-1958-d2c.jpg
40ème journée : FC Nantes 0-0 Rouen ff0635-du-20-05-1958-d2b.jpg
41ème journée : Red Star 2-3 FC Nantes ff0636-du-27-05-1958-1.jpg
42ème journée : Le Havre 2-1 FC Nantes ff0637-du-03-06-1958-d2a.jpg

Classement

Club Pts J G N P Bp Bc Diff
1 Nancy 61 42 25 11 6 89 50 +39
2 Rennes 58 42 23 12 7 93 40 +53
3 Limoges 55 42 25 5
12
85 41 +44
4 Strasbourg 54 42 22 10 10 89 52 +37
5 Bordeaux 53 42 25 3 14 82 53 +29
6 Forbach 53 42 22 9 11 60 51 +9
7 Le Havre 49 42 19 11 12 65 50 +15
8 Troyes 49 42 20 9 13 51 42 +9
9 Rouen 48 42 19 10 13 66 51 +15
10 Roubaix 47 42 19 9 14 75 68 +7
11 Toulon 42 42 18 6 18 71 71 0
12 Red Star 42 42 15 12 15 60 60 0
13 Nantes 37 42 13 11 18 53 65 -12
14 Perpignan 37 42 15 7 20 42 57 -15
15 Cannes 36 42 13 10 19 60 79 -19
16 Stade Français 33 42 13 7 22 48 75 -27
17 Montpellier 31 42 12 7 23 48 75 -27
18 CA Paris 30 42 10 10 22 49 80 -31
19 Grenoble 29 42 7 15 20 53 74 -21
20 Aix 27 42 7 13 22 53 90 -37
21 Sète 27 42 7 13 22 47 81 -34
22 Besançon 26 42 9 8 25 49 83 -34

Buteurs : Jonsson (Nancy), 29 buts - Ossey (Limoges), 27 buts - Cuissard (Rennes), 24 buts - Guttewiecz (Roubaix), 22 buts - Hernas (Roubaix), Grochulski (Strasbourg), 19 buts - Bouchache (Le Havre), Ganczarzik (Le Havre), Dombeck (Rennes), Lanfant (Toulon), 16 buts - etc…

Coupe de France

64ème finale le 15 décembre 1957 à Caen
Caen 0-0 (ap) FC Nantes

64ème finale (à rejouer) le 22 décembre 1957 à Nantes
FC Nantes 0-0 (ap) Caen

64ème finale (à rejouer) le 29 décembre 1957 à Tours
FC Nantes 0-0 (ap) Caen

64ème finale à rejouer le 5 janvier 1958 à Tours
FC Nantes 1-0 Caen (but de Zaetta mais match arrêté à la 19° minute)

64ème finale le 12 janvier 1958 au Mans
 FC Nantes 1-0 Caen (but de Bouteiller pour Nantes)

32ème finale le 16 janvier 1958 à Paris (Parc des Princes)
FC Nantes 0-3 Bordeaux

Coupe Charles Drago

1er tour le 1 février 1958
FC Nantes 1-5 Valenciennes

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