Saison 1956-57 : aux grands maux les grands remèdes
Le Président Le Guillou décide que cette saison sera la bonne. Changement d’entraineur, effectif renforcé, tout est mis en place pour atteindre l’objectif D1. Hélas l’équipe ne tiendra pas la distance et s’écroulera dans le dernier tiers du championnat. Le pari de Le Guillou est perdu !
Président : Jean Le Guillou
Entraineur : Ladislav “Louis” Dupal
Effectif : Balloche (Maurice),Beissac (?), Collados (Dominique), Dakowski (Stéphane), De Cecco (Jean), Desgranges (Jean), Desmars (Georges), Devallan (Jean), Eon (Daniel), Gabet (Roger), Girardeau (Pierre), Guessoum (Saïd-Albert), Guilcher (André), Habitzl (Erich), Jort (Yves), Le Menn (André), Manneron (?), Paindessous (Robert), Pietrzyk (Jerzy), Saunier (Jean), Simonet (Claude), Singier (Maurice), Smolenski (Wladislav).
Arrivées : Stéphane Dakowski (Nimes), Roger Gabet (Racing à partir de décembre), Jean De Cecco (St Etienne), Jean Desgranges (Metz), André Guilcher (Le Havre), Erich Habitzl (Lens), Jean Saunier (Toulouse à partir d’octobre).
Départs : Néant.
Football Club de Nantes
Saison 1956-57 :
14/2/1957 (1/16è CdF match à  rejouer) : FC Nantes 1-4 Lyon
Debout de gauche à droite : Le Menn, Devallan, Guilcher, Balloche, Smolenski, Dakowski.
Accroupis : Singier, Desgranges, Saunier, Habitzl, Gabet.
Championnat : Deuxième Division
Classement : 13ème (38 matchs, 13 victoires, 10 nuls, 15 défaites, 56 buts marqués, 64 buts encaissés).
Buteurs : Habitzl (17+2), Singier (14+2), Saunier (11+1), Collados (6+2), Gabet (2+3), Paindessous (2), Desgranges (1), Balloche (1).
Après 10 ans passés dans l’antichambre de l’élite, l’objectif du Président Le Guillou reste plus que jamais la Division 1.
La montée c’est pour 1957 !!!
Un objectif clairement affiché par le successeur de Marcel Saupin qui veut s’en donner les moyens en mettant le paquet dans le secteur du recrutement.
Premier volet : l’entraineur.
Après la démission d’Antoine Raab en fin de saison précédente (qui occupe désormais les fonctions de Directeur Sportif dont une des premières missions est la détection de jeunes talents), on recrute un technicien chevronné : Louis (Ladislav) Dupal. Un franco-tchèque venu dans l’hexagone pour finir sa carrière de joueur au FC Sochaux avant de se reconvertir entraineur à Besançon, Genève puis de prendre en mains les destinées du RC Lens pendant 3 saisons en Première division. S’il obtient des résultats mitigés avec les nordistes (16ème, 13ème, 7ème), les 3 années passées ensuite en Principauté de Monaco lui apportent du crédit avec la belle 3ème place obtenue en championnat de France la saison qui précède son arrivée à Nantes. Il restera 3 saisons au FC Nantes avant de poursuivre ses aventures d’entraineur jusqu’au FC Bruges où il obtiendra d’excellents résultats.
Louis Dupal, entraîneur du FC Nantes entre 1956 et 1959
Second volet : l’effectif.
Oubliées les restrictions budgétaires de l’été précédent qui avaient contraint les dirigeants nantais à se séparer de quelques uns des fleurons de leur équipe. On décide de mettre le paquet au risque de mettre en péril la santé économique du club. C’est le pari de Jean Le Guillou, ça passe ou ça casse !
On va donc recruter des joueurs rodés à la D1 qui vont former l’ossature d’une équipe compétitive.
Au poste de gardien de but, on remplace Bernard Leclerc, régional formé à Nantes, par un international : Stefan Dakowski.
1,82m, un géant pour l’époque ! Véritable terreur dans la surface de réparation, auteur de sorties aériennes genou en avant dévastatrices pour l’attaquant qui se permettait de l’affronter, Stephan Dakowski avait la réputation d’avoir un très mauvais caractère. Il a même fait plusieurs fois le coup de poing avec des joueurs et des spectateurs. Il vient de gagner la Coupe Charles Drago avec le Nimes Olympique en 1956 et a eu l’honneur de porter deux fois le maillot de l’équipe de France en 1951 à une époque où ses concurrents s’appelaient Darui ou Vignal. A 35 ans, Dakowski est en fin de carrière, son corps est usé et des blessures viendront ternir quelques belles prestations chez les canaris.
Stéphane Dakowski, un gardien international au FCN
Comme tour de contrôle de la défense, Jean De Cecco ( 32 ans) arrive en provenance de St Etienne où il joue depuis 7 ans en D1 (160 matchs de D1). Il vient finir sa carrière professionnelle à Nantes.
On étoffe le milieu de terrain avec les renforts de André Guilcher (25 ans), un titulaire au Havre (D2) les deux saisons précédentes et Jean Desgranges (27 ans), passé par le Stade Français, Lens et Metz. Il a 1 sélection avec l’équipe de France en 1953.
 André Guilcher et Jean Desgranges, les recrues du milieu de terrain
Enfin le plus gros effort concerne le secteur offensif.
Jean Saunier (26 ans) ailier droit surnommé “Le Canonnier” quand il évoluait au Havre (il marquait alors régulièrement ses 20 buts par saison et demeure à ce jour le meilleur buteur de l’histoire du club doyen en D1) signe au FCN après un passage à Monaco et Toulouse. Il restera 2 ans à Nantes avant de rentrer chez lui au Havre en 1958 pour y conquérir le titre de champion de France de D2 et remporter la Coupe de France.
Jean Saunier, le canonnier du HAC au service du FCN
Enfin à la pointe de l’attaque, on a été chercher le stratège autrichien Erich Habitzl à Lens. Habitzl est une vedette dans son pays où il fut international à 11 reprises, participant aux Jeux Olympiques de 1948. Il a fait partie de l’attaque légendaire de l’Admira Vienne (il a été meilleur buteur du championnat d’Autriche en 1949) avant de venir dans le Pas-de-Calais où il marqué 26 buts en 69 matchs durant les deux saisons qu’il a passées chez les sang et or. A 33 ans, on compte sur lui pour remplacer Van Geen dans le cÅ“ur des supporters jaune et vert. Habitzl ne restera qu’un an à Nantes avant de rentrer chez lui à Vienne où une rue porte son nom : la “Habitzlgasse”. Il est décédé le 26 septembre 2007.
Habitzl, un autrichien chez les canaris
A partir du mois de décembre, Erich Habitzl pourra en plus compter sur les services de Roger Gabet (33 ans), un milieu offensif historique de grand Racing son club de toujours. International 3 fois, sa carte de visite aurait présenté bien d’autres “capes” s’il ne souffrait d’une phobie des voyages aériens. Il figurait, dit-on, sur un cliché photographique en compagnie de Marcel Cerdan et Emile Bongiorni, disparus tous les deux en 1949 lors de catastrophes aériennes (le drame de Superga concernant Bongiorni). Roger Gabet c’est alors 290 matchs de Division 1 (56 buts) et une Coupe de France remportée en 1949 (il a aussi perdu la finale l’année suivante).
Roger Gabet, un tricolore à Nantes
Une pléthore de renforts de qualité donc qui font vite oublier les arrêts de Madani (5 saisons, 151 matchs, 9 buts), Staho (9 saisons, 264 matchs, 7 buts) et Fassone (3 saisons, 90 matchs, 23 buts).
Joueurs utilisés en championnat 56-57 :
Quand démarre la saison 1956/57, on pense les nantais en mesure de jouer les premiers rôles dans ce championnat de 2ème Division où figurent aussi les prestigieux Bordeaux et Lille comme prétendants à la conquête de la D1.
Et les premières sorties confirment l’opinion des plus optimistes.
Le 19 aout, pour la première de Louis Dupal à domicile, le FCN écrase Besançon (3-0) grâce à un triplé de Habitzl.
Et ça enchaine…
Après 7 journées de championnat, les nantais se positionnent dans le peloton de tête à la faveur de leur victoire face à Sète (2-0). Invaincus, ils n’ont encaissé que 2 buts jusque là notamment grâce aux belles performances de Stephane Dakowski son gardien international.
Les deux matchs suivants les ramènent aux dures réalités de la D2 avec deux défaites à Béziers (3-2) et Perpignan (3-1). Pour ne rien arranger, Stéphane Dakowski s’est fracturé une côte lors du match à Perpignan et sera indisponible pendant plusieurs semaines.
Pour la réception du Stade Français à Malakoff le 21 octobre, c’est donc Claude Simonet qui le supplée dans les cages nantaises. Ce sont des raisons professionnelles (il est salarié d’une entreprise de Travaux Publics de la région) qui ont amené Simonet au FC Nantes la saison précédente. Habitué à garder les buts de la réserve amateur dirigée par Albert Heil, Simonet est donc promus gardien chez les pros pour un intérim de 4 rencontres.
Claude Simonet avec le FCN (avant la rencontre contre le CA Paris 3-3) le 1/11/1956
Si son premier match est synonyme de défaite à domicile (1-2) face aux stadistes parisiens, les suivants se dérouleront de meilleure manière avec un match nul suivi de deux belles victoires avant que Dakowski ne reprenne son poste.
L’équipe connait alors une période faste avec 4 victoires consécutives durant lesquelles la sureté de la défense concurrence l’efficacité de l’attaque chez les canaris (14 buts marqués contre un seul concédé).
Le FC Nantes remonte au classement et revient dans le coup. Pour la dernière journée des matchs aller, le dimanche 30 décembre les canaris vont chercher la victoire au Havre (0-1) et enchainent deux jours plus tard, le 1er janvier, en laminant le CA Paris (5-2) au Stade Malakoff. On les voit alors pointer à la 4ème place du classement, à un point du 3ème (Troyes) mais devant Bordeaux et Lille.
Justement le hasard du calendrier propose un déplacement dans l’Aube pour le FC Nantes. Le 6 janvier, les canaris sont nettement surclassés par les troyens (5-0). Si certains commençaient à s’enflammer, les voilà calmés…
20/1/1957 (22ème journée de D2) : FC Nantes 2-2 Le Havre
(Extrait de France Football du 22/1/1957)
Le début d’année voit traditionnellement les clubs professionnels faire leur entrée en Coupe de France. Après un premier tour passé sans encombre face à l’US St Malo (6-2), les canaris sont confrontés à l’Olympique Lyonnais, pensionnaire de D1, le 3 février 1957 au Mans. Par deux fois les nantais marquent (Habitzl et Singier) mais les lyonnais en font de même. Les prolongations n’ayant permis de départager les deux équipes, on se donne rendez-vous pour un “replay” quelques jours plus tard à Paris où cette fois les lyonnais ne laissent aucune chance aux nantais (1-4).
FCN 1-4 Lyon - Ici c’est Le Menn (et pas Desgranges) qui tacle Cossou
Trois jours avant le match de Paris en Coupe de France, le public de Malakoff a pu faire connaissance avec un jeune premier qui deviendra plus tard un des monstres sacrés du football nantais.
Le 10 février, Dupal doit se passer de Dakowski, à nouveau blessé et cette fois Claude Simonet est également indisponible. Quelques semaines plus tôt, en fin d’année 1956, les dirigeants avaient pourtant pris les précautions d’engager un nouveau gardien de but. Mais celui-ci, à peine âgé de 17 ans est surtout prévu pour les saisons suivantes. Pas le choix, Daniel Eon fait ses grands débuts chez les canaris. C’est son père, supporter du FCN et ancien défenseur en CFA (à St Nazaire), qui a proposé le gamin au FCN. Ce dernier n’est pas un inconnu, il évolue au Sporting Nazairien et a remporté le Concours régional du jeune footballeur quand il était minime et a obtenu le titre de meilleur jeune footballeur de l’Ouest quand il était cadet. Il faut préciser que jusqu’en minime Daniel évoluait encore au poste d’attaquant. Le jeune Eon fait ses débuts avec l’équipe première de St Nazaire (en CFA) alors qu’il n’a que 14 ans et demi lors d’un match remporté contre Cherbourg (3-0) où il remplace Robert Devis le titulaire des buts nazairien blessé ce jour là .
Le jeune Daniel Eon du Sporting Nazairien au FC Nantes
Quand il signe son contrat avec le FC Nantes (il sera officiellement qualifié le 1er janvier 1957), il n’est pas autorisé à évoluer avec la réserve à cause d’un règlement l’empêchant de jouer au même niveau que son club d’origine (St Nazaire évolue alors au même niveau que l’équipe B nantaise).
C’est donc directement avec les pros qu’il va faire ses débuts sous ses nouvelles couleurs. Le match se déroule au mieux avec une large victoire (3-0). Le jeune Eon a gardé sa cage inviolée, il vient de lancer sa superbe carrière à Nantes (10 saisons, 2 titres de Champion de France). Un mois plus tard il deviendra international juniors.
Après Yvon Jort, Daniel Eon est le deuxième joueur à rejoindre le club pour former ce qui deviendra la première très grande équipe du Football Club de Nantes.
Cette victoire contre Aix obtenue pour la 24ème journée, permet également au FCN de s’accrocher aux premières places du championnat : 7ème à 2 points du troisième (Troyes) et seulement à 4 points des leaders (Grenoble et Alès). Tous les espoirs de montée sont encore permis pour les joueurs de Louis Dupal.
18/11/1956 (14ème journée de D2) : Red Star 0-2 FC Nantes
Debout de gauche à droite : Balloche, Devallan, Le Menn, Guilcher, Smolenski, Dakowski.
Accroupis : Singier, Habitzl, Saunier, Collados, Paindessous.
Malheureusement, encore une fois, les nantais déçoivent au moment crucial de la saison. En perdant 4 de leurs 5 matchs suivants dont deux lourdes défaites dans le Nord (5-0) à Lille et à Roubaix (5-0), à domicile contre Bordeaux (0-3), et à Grenoble (4-1), les canaris s’écroulent tandis que les autres s’envolent. Un écart irrémédiable de 7 points s’est creusé qui les séparent désormais de la place de barragiste au moment de lancer le sprint final, autant dire que les carottes sont cuites. La fin de saison est dès lors pénible avec une seule victoire lors des 8 derniers matchs. Quand le championnat s’achève le FCN a glissé à la 13ème place.
24/2/1957 (26ème journée de D2) : Lille 5-0 FC Nantes
Debout de gauche à droite : De Cecco, Saunier, Eon, Le Menn, Smolenski, Ballloche.
Accroupis : Singier, Guilcher, Desmars , Collados, Pietrzyk
Jean Le Guillou a perdu son pari, la montée ne sera pas encore pour cette année malgré tous les efforts consentis.
Déçu et surtout vexé, il décide de se séparer de la moitié de son équipe titulaire. Exit les Dakowski, De Cecco, Guilcher, Desgranges et Habitzl !!! Les nuages reviennent sur le football nantais…
Pourtant les amateurs de ballon rond à Nantes sont toujours là comme en témoigne le nouveau record d’assistance au stade Malakoff enregistré février 1957 pour le match de 16èmes de finale de Coupe de France entre le SCO Angers et le Racing Club de Paris (1-0) : 18 139 spectateurs.
En mars on a même organisé le premier match international de football à Nantes : France B-Portugal B (1-1), le 24 mars 1957. Suivi le 2 juin par l’équipe de France A qui vient chercher à Malakoff sa qualification pour la Coupe du Monde 1958 en écrasant les modestes islandais (8-0) devant 15080 spectateurs. Ce jour là Jean Vincent (par deux fois) et René Dereuddre sont buteurs. Ils deviendront nantais quelques années plus tard (en 1977 pour Vincent, en 1959 pour Dereuddre).
Bilan de la saison :Â
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FC Nantes 13ème
1ère journée : FC Nantes 3-0 Besançon
2ème journée : FC Nantes 0-0 Grenoble
3ème journée : Alès 0-0 FC Nantes
4ème journée : FC Nantes 1-1 Lille
5ème journée : Toulon 1-1 FC Nantes
6ème journée : Aix 0-1 FC Nantes
7ème journée : FC Nantes 2-0 Sète
8ème journée : Béziers 3-2 FC Nantes
9ème journée : Perpignan 3-1 FC Nantes
10ème journée : FC Nantes 1-2 Stade Français
11ème journée : CA Paris 3-3 FC Nantes
12ème journée : FC Nantes 8-0 Montpellier
13ème journée : FC Nantes 2-0 Roubaix
14ème journée : Red Star 0-2 FC Nantes
15ème journée : FC Nantes 2-1 Rouen
16ème journée : Cannes 2-1 FC Nantes
17ème journée : FC Nantes 3-1 Troyes
18ème journée : Bordeaux 3-0 FC Nantes
19ème journée : Le Havre 0-1 FC Nantes
20ème journée : FC Nantes 5-2 CA Paris
21ème journée : Troyes 5-0 FC Nantes
22ème journée : FC Nantes 2-2 Le Havre
23ème journée : Stade Français 1-1 FC Nantes
24ème journée : FC Nantes 3-0 Aix
25ème journée : FC Nantes 1-1 Cannes
26ème journée : Lille 5-0 FC Nantes
27ème journée : FC Nantes 0-2 Bordeaux
28ème journée : FC Nantes 2-0 Red Star
29ème journée : Roubaix 5-0 FC Nantes
30ème journée : Grenoble 4-1 FC Nantes
31ème journée : FC Nantes 0-0 Alès
32ème journée : Montpellier 3-1 FC Nantes
33ème journée : FC Nantes 1-2 Béziers
34ème journée : FC Nantes 2-1 Perpignan
35ème journée : Sète 2-0 FC Nantes
36ème journée : Besançon 2-2 FC Nantes
37ème journée : FC Nantes 1-4 Toulon
38ème journée :Rouen 3-0 FC NantesClassement
Club Pts J G N P Bp Bc Diff 1 Ales 54 38 24 8 6 58 36 +22 2 Béziers 53 38 20 13
50 58 38 +20 3 Lille 52 38 21 10
7
99 51 +48 4 Troyes 45 38 17 11 10 71 46 +25 5 Bordeaux 46 38 15 13 10 67 48 +19 6 Grenoble 41 38 16 9 13 63 49 +14 7 Toulon 41 38 18 5 15 70 56 +14 8 Le Havre 41 38 15 11 12 62 55 +7 9 Rouen 38 38 16 8 14 64 48 +16 10 Stade Français 39 38 14 11 13 53 51 +2 11 Montpellier 38 38 16 6 16 56 71 -15 12 Sète 37 38 14 9 15 47 53 -6 13 Nantes 36 38 13 10 15 56 64 -8 14 Perpignan 36 38 12 12 14 35 44 -9 15 Roubaix 32 38 14 4 20 49 55 -6 16 Besançon 30 38 12 6 20 45 61 -16 17 Aix 29 38 12 5 20 41 58 -17 18 Cannes 27 38 7 13 18 39 60 -21 19 CA Paris 23 38 6 11 21 41 82 -41 20 Red Star 21 38 7 7 24 42 88 -46 Buteurs : Devlaminck (Lille), 27 buts - Daverio (Troyes), 23 buts - Bourbotte (Lille), 21 buts - Meftah (Toulon), Soukane (Le Havre), Habitzl (Nantes), 17 buts - Lewandowicz (Grenoble), Courteaux (CA Paris), 16 buts - Roubaud (Toulon), Dumas (Stade Français), 15 buts - Ganczarczyk (Rouen), Rousseau (Sète), Robuschi (Cannes), Singier (Nantes) 14 buts - Unzain (Bordeaux), Melchior (Rouen), Wognin (Sète), 13 buts - Ben Driss (Toulon), Heutte (Rouen),Fontaine (Montpellier), Rouiai (Besançon), 12 buts - etc…
Coupe de France
6ème tour le ? décembre 1956 à ?
FC Nantes 2-1 SC Bel Abbes32ème finale le 13 janvier 1957 à Rennes
FC Nantes 6-2 Saint-Malo16ème finale le 3 février 1957 au Mans
FC Nantes 2-2 (ap) Lyon16ème finale à rejouer le 14 février 1957 à Paris
FC Nantes 1-4 LyonCoupe Charles Drago
2ème tour le 3 mars 1957
FC Nantes 2-3 Strasbourg